Copyleft : LA solution





A l'heure actuelle, les progrès en matière de communication et les nouvelles technologies permettent des échanges de données de plus en plus rapides et de plus en plus fiables. L'art n'a pas échappé à ce phénomène, et encore moins la musique, au prix de grands scandales médiatiques stériles et de procès en tout genre pour le respect des droits d'auteur...



Mais de quels droits d'auteurs nous parle-t-on ? En principe, ce sont toujours ceux défendus par la SACEM, cette institution néolithique arriérée qui fait payer des droits d'entrée aux compositeurs, qui se réserve le droit de choisir qui a le droit de profiter des avantages qu'elle propose, qui se permet d'établir une hiérarchie dans l'échelle des droits de rémunérations des compositeurs selon les oeuvres qu'ils présentent (échelle à peine voilée entre pseudo "grande" musique et "petite" musique populaire : 6 parts pour une chanson, 102 parts pour un oratorio), bref, qui décline le mot "droits" à toutes les sauces, à toutes ses sauces, histoires de récolter un peu plus de friK (souvenez-vous du grand appel aux DJs techno en 1997 : "Amis DJs, rejoignez-nous !!! Payez et adhérez à la SACEM !!! Nous sommes une grande famille, on a compris, ça fait 7 ans que vous le demandez mais on est OK maintenant !!!").





Or nous aussi nous jugeons avoir des droits, autres que ceux qu'ils font miroiter... des droits basés sur le respect, sur l'expérience artistique et sur la confiance plus que sur le friK. Le droit de modifier, de s'approprier une oeuvre quelle qu'elle soit (par exemple sampler une oeuvre, ou la mixer). Le droit de voir nos oeuvres modifiées de la sorte sans pour autant que les artistes qui s'y essayent ne nous doivent quoi que ce soit (manquerait plus que ça !). Le droit de voir ses oeuvres protégées sans pour autant avoir à payer, et ce de façon régulière... Le droit de diffuser une oeuvre à titre gratuit sans avoir à payer qui que ce soit pour cela. Quelques exemples, tellement plus proches d'un art plus libre et plus humain, bien moins guidé par les lois du friK, et que l'on retrouve pleinement dans le principe du COPYLEFT (la version alternative et libre du copyright).



Basées sur le principe de la licence GPL (pour les logiciels), plusieurs licences de copyleft ont vu le jour sur la planète. Faciles d'accès, gratuites, fort bien conçues, elles protègent les artistes tout en laissant leurs créations libres. Nous avons trouvé l'une d'entre elles, la Licence Art Libre (LAL) la plus proche de nos aspirations, et nous vous invitons grandement à la découvrir sur le site qui la promulgue (http://artlibre.org).





Nous jugeons fondamental qu'un intérêt majeur pour ce type de protection voie le jour de la part de tous ceux qui se déclarent de l'underground. Plus nombreux nous serons à revendiquer ce type de licence artistique, plus il sera fort et convaincant.


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